LE PIN MARITIME ET LE PIN SYLVESTRE
En France, il a été planté au XVIIIème siècle dans le Sud-Ouest (région des Landes) afin que leurs racines empêchent la progression des célèbres dunes de sable. Il est non seulement exploité pour son bois, mais également pour produire de la térébenthine à partir de l’oléorésine située dans les canaux sécréteurs du bois et s’écoulant des incisions pratiquées sur le tronc des arbres.
Sur le plan qui nous intéresse, ce sont ses bourgeons frais ou séchés qui servent à préparer des infusions, des sirops, des bonbons, des bains relaxants. Par ailleurs, on extrait des aiguilles une huile essentielle qui agit comme un antiseptique des voies respiratoires. Elle est prescrite pour soigner les bronchites, la toux, la laryngite, mais elle est également conseillée à titre de relaxant en période de surmenage.
On utilise ses bourgeons en les détachant des branches au mois d’avril, avant l’éclosion. On les laisse généralement sécher durant un à deux mois avant de les employer, soit en infusions, en macérations dans du vin ou de la bière (à consommer avec modération !), en décoctions, en inhalations, gargarismes ou bains relaxants. De même que pour le pin maritime, on extrait de ses aiguilles une huile essentielle qui agit comme un antiseptique pulmonaire et un expectorant.