Des peepauls et des peepaulettes qui ont des talents, des connaissances, des hobbies à partager. Lecture, recettes, loisirs créatifs, philo, humour, Sagesse, santé, bien-être...
Pour les plus petits, voici la suite des histoires de Patapuce. Elle est rangée dans la bibliothèque du Salon de lecture, à la rubrique : Le coin des petits
Et, si on faisait des financiers ? Ces délicieux petits gâteaux rectangulaires à base de poudre d’amandes et de blancs d’œufs ? Si ça te tente, il te faut rassembler les ingrédients suivants :
100 gr de blancs d’œufs (ou 4 blancs d’œufs)
115 gr de beurre
40 gr de farine
150 gr de sucre
100 gr d’amandes en poudre
3 cuillères à soupe d’eau de fleurs d’oranger
1 pincée de sel
Tout d’abord, tu relèves tes manches et tu montes les blancs en neige avec le sel. Puis, tu fais fondre délicatement le beurre et tu le mélanges avec le sucre, la poudre d’amande, la farine et la fleur d’oranger. Et tu respires la bonne odeur avant d’incorporer les blancs d’œufs avec délicatesse. Lorsque tu juges que ta préparation est bien homogène, tu la mets dans une poche a douille car c’est plus facile pour introduire la pâte dans les moules de ta plaque à financiers. Bien sûr, ce n’est pas obligatoire, mais bien plus pratique ! Enfin, tu mets ta préparation au four préalablement chauffé à 180° et tu sors ta plaque lorsque les gâteaux sont légèrement dorés.
Nous allons consacrer la première page de notre herbier à une plante aromatique fort connue en cuisine et en phytothérapie. Il s’agit de l’ANETH, également appelé « fenouil bâtard » ou « faux anis » …Lire la suite
Peepaulzine a choisi de s’adapter aux nuances de la saison. Notre petit webzine a donc changé de look et nous espérons qu’il vous séduira autant qu’il nous a séduit. En attendant de nouveaux articles, les Peepaul rédacteurs vous souhaitent une bonne semaine !
Tu viens d’acheter une belle botte de radis. Tout en chantonnant, tu en nettoies les jolies racines roses et tu t’apprêtes à en jeter les feuilles. Stop ! Ne fais pas ça ! Tu vas les utiliser pour en concocter un délicieux potage. Pour cela, il te faut :
1 ou 2 échalotes
1 cuillérée de beurre + un peu d’huile
quelques pommes de terre
les fanes de radis bien triées et lavées
sel, poivre
un peu de crème fraîche ou une portion de fromage fondu
Tu épluches les échalotes que tu fais revenir dans le mélange beurre-huile au fond d’une casserole. Ne les oublies pas ! Lorsqu’elles sont translucides, tu ajoutes les fanes de radis que tu fais un peu réduire avant d’ajouter les pommes de terre pelées et coupées en morceaux. Enfin, tu couvres d’eau la préparation, tu sales et tu poivres selon ton goût. Tu couvres ta casserole et tu t’en vas lire Peepaulzine pendant une quinzaine de minutes. Lorsque ton potage est cuit, tu mixes le tout et tu ajoutes, soit ta crème fraîche, soit ta portion de fromage fondu. Un délice très bon marché ! Bon appétit !
En cette période où l’horreur succède à l’horreur, l’arme des gens de bonne volonté, c’est la culture, la connaissance, le respect d’autrui. Il est urgent de répéter que l’Intelligence du cœur reste le socle inébranlable de la liberté, de l’égalité et de la fraternité…
Article de Rachel FYL
Des personnages sans nom : troisième partie
Pour être juste, il faudrait changer le titre de ce quatrième article ! Car, la seconde partie de l’ Exode chapitres 1 et 2 se distingue de la première, dans le sens où les protagonistes sont ici nommés :
Reouel, le prêtre de la terre de Midian
Tsiporah, sa fille et l’épouse de Moïse
Geshom, leur fils premier-né dont le nom a été choisi comme pour témoigner du statut passé de son père.
Or, ces personnages apparaissent après les évènements dramatiques qui ont bouleversé l’avenir de Moïse. En effet, s’étant rendu coupable du meurtre d’un égyptien, il est poursuivi par pharaon ce qui l’amène à s’enfuir en quittant le pays qui l’a vu naître. A l’origine de ce drame, un autre drame qui s’est déroulé sous les yeux du jeune Moïse : l’agression d’un égyptien entraînant la blessure d’un « homme hébreu ». Ainsi, à l’occasion de sa première sortie hors de l’entourage protecteur organisé par les trois femmes qui l’ont sauvé, le jeune homme est confronté à la brutalité du monde extérieur. Pour Moïse, les mœurs violentes de la société sont une découverte révoltante : témoin de l’oppression que subissent ses frères, il prend conscience de leurs souffrances et se pose en sauveur. Hélas ! Il est à son tour gagné par la violence ambiante et il choisit une solution inspirée par la colère et l’indignation. Il est d’ailleurs conscient de l’abomination dont il va se rendre coupable, puisqu’il prend soin de vérifier que personne ne l’observe avant de commettre son crime. Puis, il cache le corps de sa victime, comme si cette précaution allait dissimuler son délit.
Et pourtant, que révèle cet acte meurtrier ? Assurément, Moïse porte en lui des potentialités de libérateur, c’est-à-dire d’émancipateur puisqu’il est sensible à l’oppression des plus faibles. C’est donc la première fois qu’il fait l’expérience de ce sentiment, mais il se trompe de chemin puisqu’il agit sous la domination de la colère. Comment un être assujetti à ses émotions peut-il prétendre libérer ceux qui sont assujettis par un tyran ? C’est le lendemain de son meurtre qu’il va être confronté à cette question. En effet, il est à nouveau témoin d’une querelle : un hébreu frappe un autre hébreu. Voici une nouvelle situation très dérangeante : ce sont deux individus de même origine qui se battent ! Le jeune Moïse constate que, point n’est besoin d’être issus de nations différentes pour se haïr et se brutaliser ! Il prend alors conscience de la perversion qui habite le cœur des occupants de ce territoire. Oubliant qu’il est lui-même contaminé par ce monde, il se fait «jeter» par le donneur de coups qui lui reproche de le juger alors qu’il devrait se juger lui-même. Et, si Moïse s’alarme, c’est qu’il prend conscience qu’en se fixant dans ce monde, il périra assurément.
Alors, il s’enfuit. Une question s’impose : est-ce uniquement pour se soustraire à la peine de mort décrétée par pharaon, ou bien est-ce également pour échapper à ses démons ? Car, s’il restait confiné entre les limites d’un territoire dominé par l’injustice et la violence, s’il adhérait à ce système, il tuerait sa véritable identité. Celle qui a été «sauvé » par l’amour de trois femmes et qu’il doit désormais lui-même sauver par amour pour la vie, pour la justice et pour la liberté. Il arrive alors en terre de Midian où il est à nouveau confronté à des comportements hostiles.
Assis près d’un point d’eau, il voit des bergers qui chassent des jeunes filles venues puiser de l’eau pour faire boire les troupeaux de leur père. Dans ce contexte, le récit nous dit : «et se leva Moïse et il les sauva…» Il n’est donc pas dit qu’il les chassa, qu’il leur fit peur avec un bâton, qu’il les menaça… Non : il se lève et c’est tout. Il semblerait donc que le récit nous enseigne comment en se mettant plus haut que les bergers agressifs, Moïse sauva les jeunes filles. Or, l’action de «se lever», c’est se mouvoir de bas en haut mais c’est aussi diriger ou orienter quelque chose vers le haut. Par exemple, la pensée… En termes modernes, on peut envisager que Moïse choisit d’élever le débat pour résoudre intelligemment la querelle autour du point d’eau ! Mais, ce qui paraît très significatif, c’est qu’après avoir pataugé dans la fange de la violence, Moïse se redresse et adopte l’attitude de l’Homme libre, c’est-à-dire l’attitude de l’Homme debout, celui qui n’est plus l’esclave de ses émotions.
Et voilà comment le héros célébré par Cecil B. DeMille devient le symbole de l’Intelligence du Cœur !
Prochain article : Etranger en une terre étrangère.
Il arrive qu’on a envie de faire un dessert sans trop se prendre la tête, sans trop se ruiner, mais tout en faisant plaisir à ses invités. Pourquoi ne pas tenter la réalisation d’un TIRAMISU façon Peepaulette ?
Pour cela, il te faut :
1 paquet de boudoir
3 œufs
100gr de sucre
Du café agrémenté d’un peu d‘amaretto
250 gr de mascarpone
Tout d’abord, tu mélanges dans un saladier le mascarpone avec le sucre et les jaunes d’œuf dont tu réserves les blancs. Puis, dans une assiette creuse, tu verses le café auquel tu ajoutes un peu d’amaretto. C’est dans cette préparation que tu trempes les boudoirs avant de les disposer dans un plat (genre, plat à gratin). Ensuite, tu montes les blancs en neige et tu les ajoutes délicatement au mascarpone. Une fois la préparation bien mélangée, tu en étales une couche sur les boudoirs que tu as déjà disposés dans ton plat. Naturellement, tu répartis sur la crème une nouvelle couche de boudoirs trempés dans le café-amaretto et tu termines par une couche de mascarpone. Il ne te reste plus qu’à saupoudrer le tout de cacao ! Et, hop ! Tu mets ton dessert au frais avant de le savourer. Bonne dégustation !
Entrez donc dans l’univers carrément absurde de Féfée… Il suffit de s’installer dans le salon de lecture et de lire la nouvelle qui lui est consacrée !
Ce mois-ci, nous proposons aux débutantes de s’épater elles-mêmes en réalisant un joli modèle de napperon au point de croix. Elles trouveront les explications qui leur sont nécessaires dans la rubrique Dix doigts pour créer !